La valeur stilistique des pronoms
1. Les pronoms sont les memes pour tous les styles de la langue fr,cependant le fr parle affectionne certaines formes de pronoms personnels et demonstratifs, ainsi que certaines manieres d’employer ces pronoms, en leur pretant des nuances expressives varies. Le systeme des pronoms personnels fr c’est qu’il possede 2 series de formes: pronoms vonjoints et disjoints ou atones et ttoniques:
-
Moi, je trouve ca tres mechant de tuer les betes
- Ecouter bien, voila: je vais partir. Toi, tu t’en moques?
- Oh, moi …j’attends que tu sois parti pour me desoler.
2. Pour les pronoms de la 1ere et de la 2eme personne du pluriel les formes conjointes et disjointes coincident. Au besoin le fr parle supplee a cette deficience en ajoutant a ces formes le pronom autres:
Nous autres,on n’a rien vu.
Regardez ca, vous autres!
La 1ere et la 2eme personne du pluriel peuvent aussi etre mises en vedette par la simple repetition du pronom:
-Qu’est-ce que vous attendez pour descendre,vous? (G. Simenon. La pipe de Maigret)
3. la langue parlee familiere n’emploie pas toujours le “il” impersonnel dans des locutions telles que: “il faut”, “il parait”:
- Maintenant faut que j m’en aille…(H. Bazin. Leve-toi et marche)
- Faut tuer la guerre. La guerre, elle! (H. Barbusse. Le feu)
4. La langue parlee est la premiere a employer les pronoms de la 2eme personne du singulier: “tu,te,toi”. Ce pronom designe tout simplement la personne en question, son employ n’implique aucune nuance expressive ou eotionnelle. Le choix du pronom personnel prete a la phrase des nuances expressives varies. Les pronoms je, il, ils, elle, elles sont les plus neuters. Au contraire, l’emploi du pronom nous a la place deje de tu ou devous est expressif,comme on le voit dans les exemples:
- Es-tu de ceux-la, toi?
- Nous en sommes(au lieu de j’en suis)
- Ah ca, momes, avons-nous dine? (au lieu de avez-vous dine)
5. On. Dans la langue parlee la valeur de “on” peut etre concretisee. “On” remplace alors n’importe quel autre pronom personnel-sujet, ce qui prete a l’enonce diverses nuances expressives,precisees par le contexte et la situation:
Alors, ce rhume,ca va?
Comme ca,Monsieur. On tousse encore.
6. L’emploi familier de “on” equivalent a “nous”:
- Ou est-ce qu’on va, papa? Ou est-ce qu’on va? Disait le petit garcon. (Vercors. Le silence de la mer et autres recits)
7. L’emploi des 2 pronoms a la fois:
Alors c’est ca, nous les femmes, on serait bonnes pour attendre et pleurer! (J. Laffitte. Nous retournerons…)
8. “On” pour les pronoms de la 3eme personne du singulier et du pluriel:
On ne savait pas trop a quoi employer leur temps, c’etait visible.
9. parmi le pronoms demonstratifs un seul appartient par excellence a la langue parlee: c’est le pronom “ca”, doublet morphologique et synonyme de la forme “cela”, les 2 formes du demonstratifs “ca” et “cela” ont le meme sens:
- Mais ca vous fait de la peine?
- Oh, oui.
Elle rit de contentement.
Cela vous fait rire, mechante. (R. Rolland. Pierre et Luce)
Le francais parle et les modalites
1. Modalite – les rapports qui existent entre le fait enonce et la realite ainsi que l’attitude du sujet parlant envers ce fait. Pour traduire la modalite, le fr dispose de moyens multiples qui relevant de la grammaire, du lexique et de la phonetique: les modes du verbe, certains adverbs et locutions adverbials, l’intonaiton.
Dans la conversation on veut attirer l’attention de celui a qui on parle, exprimer l’approbation ou la disapprobation. Tres frequent est l’usage, en tant que termes modaux, de certains formes de l’imperatif des verbes “voir”, “tenir” et “aller”: “voyons”; “tient”, “tenez”; “va”, “allons”, “allez”:
Voyons, mon petit ami, achevez ce que vous vouliez dire…
Tu parais soufrant. Voyons, dis-moi ce qui ne va pas, franchement (M. Avme. Les contes…)
2. on employ aussi avec une valeur modale particuliere la 2eme personne du singulier et du pluriel de l’indicatif present des verbes “parler” et “penser”: “tu parles”, “vous parlez”; “tu penses”, “vous pensez”:
- Ecoute, tu veux travailler tout de suite?
- Tu parles. (J. Laffitte. Rose France)
3. Certains mots classes parmi les adverbs (vraiment, bien) sont employes aussi comme mots et particules a valeur modale, ce qui ne viole point les norms de la langue. C’est la langue parlee:
Tu vois bien…ce n’est pas un mouton, c’est un belier
4. La langue parlee familiere va plus loin: elle prete une valeur modale a d’autres adverbs et locutions adverbials,comme par exemple “un peu”, “quand”, “des fois”:
Regardez-moi un peu!
Dis-moi un peu, toi, qu’est-ce qui te manqué?
5. La langue parlee transforme aussi en particules d’insistance et de renforcement les conjunctions “mais” et “donc”:
mais oui; mais si; mais pas du tout; dites donc ce qu’il y a.
6. Certains pronoms (moi, me, te, vous) prennent aussi une valeur modale lorsque leur employ est expletive:
Monte-moi ca en vitesse chez M. Lebrun
LEXIQUE
1. La plupart des mots et locutions employes dans la conversation appartiennent au lexique neuter, a couleur stylistique zero. Les plus frequents: etre, avoir, faire, aller, voir,dire, savoir, vouloir, prendre, parler, travaillr, lire…
Parmi les mots et locutions a couleur stylistique il y a 2 couches:
1) le lexique familier – les mots et expressions qui n’enfreignent pas les norms de la langue, mais qui sont employes le plus souvent dans la conversation familier
2) le lexique populaire qui s’ecarte de la norme et se trouve en marge du fonds literraire
2. L’expressivite des mots peut etre due aux,morphemes,tells les suffixes diminutives et pejoratives. La langue parlee affectionne les mots diminutives. Ces diminutives presentment des differences stylistiques. Les substantives derives a l’aide des suffixes –et, - ette sont pour la plupart des mots plus ou moinsneutres, tandis que les diminutives formes avec les suffixes –ot,-otte sont plus familiers:
Chansonnette,garconnet,jardinet,maisonnette, manotte
Le francais parle familier affectionne le suffixe –ot; ainsi on dit, familierement “petiot” pour “petit” et “ chero” pour “cheri”
3. Frequentes sont les formations verbales avec les suffixes –iller, - oter(-otter): boitiller-bouillotter; sautiller; toussoter; pianoter,vivoter:
Une jeune fille boitillait al’arriere. Celle-la etait jeune, tres jeune.
4. Nombreuses sont les formations a suffixes pejoratives,nominaux et verbaux: - aille,-ard,-asse,-aud,-ailler,-asser:
marmaille,pietaille,pretraille;
froussard,papelard,pleurard,richard;
bonasse, paperasse;
finasser,trainasser
5. Les formation prefixales essentiellement propres au francais parle sont bien rares. On renforce certains mots principalement des verbes,en y aoolant le prefixe r - ou re-,ou encore le prefixe de - ou de - Ainsi on dit “remonter” pour “monter”, “se revenger” pour “se venger”. “re” marque la repetition de l’action:
Äðóãèå ðåôåðàòû íà òåìó «Èíîñòðàííûå ÿçûêè è ÿçûêîçíàíèå»:
Ïîèñê ðåôåðàòîâ
Ïîñëåäíèå ðåôåðàòû ðàçäåëà
- Âàæíåéøèå òðåáîâàíèÿ ê êîìïîçèöèè äîêóìåíòà
- Ãàðìîíèÿ ðå÷è è îñíîâíûå çàêîíû ñîâðåìåííîé ðèòîðèêè
- Âûðàçèòåëüíîñòü ðå÷è è åå óñëîâèÿ
- Âðåìåíà ãðóïïû Simple
- Âåðñèÿ óíèôèêàöèè è óñîâåðøåíñòâîâàíèÿ àçåðëèéñêèõ íàöèîíàëüíûõ ôàìèëèé â Àçåðáàéäæàíå
- Ãðàììàòèêà àíãëèéñêîãî ÿçûêà â ïðèìåðàõ è óïðàæíåíèÿõ
- Ãðàììàòè÷åñêèå ïðàâèëà ðóññêîãî ÿçûêà